AXE 5 - SÉCURITÉ NATIONALE ET RAYONNEMENT INTERNATIONAL

POUR UNE SÉCURISATION DU SÉNÉGAL ET DES SÉNÉGALAIS

Défense et sécurité

Le Sénégal dispose d’une architecture sécuritaire très efficace avec des forces de défense et de sécurité (FDS) qui jouent un rôle crucial dans la protection de la souveraineté nationale, la sécurité intérieure, la prévention du terrorisme et la lutte contre les menaces transfrontalières. Cependant, depuis près de deux décennies, notre pays fait face à plusieurs défis sécuritaires en particulier la menace terroriste, la criminalité transnationale, le trafic de drogue et d’armes, la pêche illégale ainsi que l’insécurité au sud du pays. Ainsi, la sécurité du Sénégal et des sénégalais sera notre priorité absolue.

1 - L’AMÉLIORATION DE LA SÉCURITE INTÉRIEURE POUR PROTÉGER LE CITOYEN

  • Nous améliorerons les capacités de réaction des sapeurs-pompiers en cas de catastrophe, y compris la capacité de réponse aux catastrophes naturelles et autres situations d’urgence ;
  • Nous assurerons un meilleur maillage du territoire national par la police et la gendarmerie pour garantir une sécurité de proximité par l’implantation de commissariats (police) et de brigades d’arrondissement (gendarmerie) ;
  • Nous restaurerons l’image et la dignité des forces de défense et de sécurité en combattant la corruption et l’inefficacité afin de s’assurer que les ressources sont utilisées de manière efficace par des programmes de moralisation, de motivation et de contrôle des agents mais aussi par la valorisation des salaires des personnels subalternes. Nous mettrons fin à l’instrumentalisation des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dont la transformation en police politique décrédibilise nos institutions tout en créant une rupture de confiance entre elles et les populations civiles ;
  • Nous mettrons en place une autorité autonome chargée d’enquêter sur les cas d’utilisation excessive de la force constatés dans le maintien de l’ordre par les forces de l’ordre (police et gendarmerie) et sur les cas de corruption ;
  • Nous changerons de paradigme dans la gouvernance de la sécurité en Casamance avec une approche inclusive de toutes les forces de sécurité (gendarmerie, police, eaux et forêts) dans la sécurisation de l’espace et la lutte contre le trafic du bois et de la drogue ;
  • Nous affirmerons la présence de l’administration dans les zones frontalières en mettant l’accent sur les opérations de déminage pour permettre une mobilité sécurisée des populations.

Dans le cadre de la Sécurité (dispositifs) et de la Sûreté (mesures) maritimes :

  • Nous assurerons une surveillance combinée (Marine nationale, Armée de l’air, etc.) de nos ressources halieutiques et de la production pétrolière et gazière par l‘acquisition de moyens adaptés de premier ordre ;
  • Nous lutterons efficacement contre la pêche illégale, l’anti-pollution et autres maux consignés dans le document de stratégie maritime intégrée de la CEDEAO tels que le vol de pétrole, le trafic illégal de personnes, d’armes et de stupéfiants ainsi que la piraterie ;
  • Nous renforcerons la coopération avec les voisins du littoral atlantique (Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau) et travaillerons à la mutualisation des moyens de surveillance et de renseignement. 

Dans le cadre de la sécurité aérienne :

  • Nous favoriserons la mutualisation de la formation de pilotes par la création d’un centre de formation à vocation régionale. La montée en puissance de l’École de l’Armée de l’air de Thiès servirait à cet effet. 

 

Dans le cadre de la Sécurité des transports : 

  • Nous dématérialiserons des processus de contraventions routières pour lutter contre la corruption des agents de contrôle routier. 

Dans le cadre de la sécurité sanitaire :

  • Nous résorberons le déficit en infrastructures hospitalières et en moyens matériels et humains avec un bon maillage du territoire ;
  • Nous renforcerons les capacités du service de santé des armées et relèverons le plateau technique des centres médicaux de garnison pour une plus grande autonomie des régions dans le domaine sanitaire et une meilleure dispensation des soins de santé aux populations. La lutte contre le trafic de faux médicaments est un enjeu de sécurité sanitaire qui sera amplement pris en charge.

2 - LA DÉFENSE ET LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE

  • Nous préserverons les fondamentaux identitaires de nos Forces de Défense et de Sécurité avec un retour à l’orthodoxie militaire afin qu’elles ne servent pas de police politique ;
  • Nous moderniserons notre armée et accroitrons son potentiel opérationnel en améliorant la qualité de ses personnels et de son équipement pour la rendre plus apte à faire face aux menaces et défis qui pèsent sur la sécurité nationale ;
  • Nous renforcerons la surveillance de nos frontières poreuses et les efforts de lutte contre le terrorisme qui frappe à nos portes ;
  • Nous améliorerons les capacités de collecte du renseignement des forces de défense et de sécurité, y compris l’utilisation de drones, de satellites et d’autres technologies avancées pour surveiller les frontières du pays et recueillir des informations sur les menaces potentielles à la sécurité ; 
  • Nous disposerons de moyens aériens et navals modernes de surveillance de nos côtes et de lutte contre toutes activités illégales dans le cadre de la protection de nos ressources halieutiques et nos plateformes pétrolières et gazières ;
  • Nous renforcerons et solidifierons nos partenariats avec d’autres pays afin d’accéder à des technologies avancées et à des programmes de formation pour l’armée sénégalaise ;
  • Nous acquerrons des avions de transport stratégique (C130) pour les besoins de nos engagements extérieurs ;
  • Nous réarmerons moralement nos combattants en traduisant la reconnaissance de la nation aux soldats sénégalais par une revalorisation des salaires et des pensions des anciens combattants, un meilleur traitement des grands blessés de guerre et des invalides ainsi que de meilleures conditions de vie ;
  • Nous redynamiserons les structures militaires à vocation sociale telles que l’Agence de Réinsertion Sociale des Militaires (ARSM) et la Fondation des Invalides et Mutilés Militaires (FIMM) pour faciliter la réinsertion dans un emploi civil des militaires libérés et encourager les employeurs à recruter les anciens militaires blessés en opération au nom de la nation reconnaissante ;
  • Nous renforcerons le rôle du centre des Hautes Études de Défense et de Sécurité (CHEDS) et au Service Civique National (SCN) pour juguler la perte de valeurs engendrée par un déficit de civisme et de patriotisme qui explique le banditisme économique et la délinquance financière auxquels se livrent des autorités étatiques.

POUR UN SECTEUR TOURISTIQUE PERFORMANT, PORTÉ PAR LA RICHESSE CULTURELLE, L’INGÉNIOSITÉ DE NOS ARTISANS ET L’ÉCOTOURISME

Tourisme, culture, artisanat, sport, environnement

Le tourisme est un secteur névralgique et véritable moteur de l’économie sénégalaise. Avec 718 km de littoral, un patrimoine culturel riche et des écosystèmes exceptionnels, nous disposons d’un potentiel touristique énorme. Cependant ces dernières années ont été marquées par un ralentissement de l’activité touristique avec comme corollaire une perte d’emplois et la baisse des recettes.
Ainsi, il est d’une nécessité impérieuse de relancer l’activité touristique autour de notre richesse culturelle, de la beauté de nos écosystèmes et de l’ingéniosité de nos artisans.

1 - LE DÉVELOPPEMENT D’UNE PÉDAGOGIE EDUCATIVE AUTOUR DES VALEURS LOCALES ET A LA SOCI

  • Nous promouvrons un tourisme intégré et ancré dans les terroirs et leurs réalités sociologiques par : 
  • Le renforcement du respect des espaces publics (parcs, plage, littoral, etc.) ;
  • La préservation des populations autochtones face aux chocs culturels et la favorisation de l’interculturalité conviviale ;
  • L’inclusion de la culture touristique dès le bas âge dans les curricula (principes éthiques, sociabilité, hygiène et respect de l’environnement dans le cercle familial et à école) en collaboration avec les institutions d’enseignement supérieur, d’éducation et de formation ;
  • Le renforcement des compétences des collectivités locales dans la gestion touristique de leurs terroirs.

2 - LE DÉVELOPPEMENT DU MICRO-TOURISME SUR TOUTE L’ÉTENDUE DU TERRITOIRE NATIONAL

  • Nous mettrons en œuvre de nouveaux plans touristiques articulés autour des niches vitales à l’économie nationale (pétrole et gaz) et nous élaborerons des projets et programmes de provincialisation ou de « thématisation » du tourisme avec une cartographie des anciens royaumes et patrimoines naturels du Sénégal par 
  • La création de huit (08) FESOT (Fédérations de Syndicats et Offices de Tourisme) pour accompagner les programmes notamment sur l’identification des patrimoines et emblèmes des 8 provinces touristiques autour desquels s’articuleront un plan d’aménagement des sites notamment sensibles (plages, plans d’eau et littoraux) ;
  • Le développement du tourisme artisanal afin de replacer l’art au cœur de l’attractivité touristique et la création d’académies des arts touristiques ; 
  • Le lancement d’un programme de certification et de labellisation des produits et services touristiques des terroirs autour d’un plan de marketing et de promotion.

3 - LA REDYNAMISATION DU TOURISME BALNÉAIRE, RELIGIEUX ET D’AFFAIRE

  • Nous valoriserons nos 700 kms de côtes et nos nombreux plans d’eau (fleuves Casamance et Sénégal, Lacs rose, de Guiers etc.) via le balnéaire, l’écotourisme ;
  • Nous développerons  un hub aérien et sanitaire par la création de quatre (04) cliniques mixtes spécialisées (HMS – Hôtels Médicaux Spécialisés) à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Ziguinchor.
  • Nous développerons l’agrotourisme, l’E-tourisme et le tourisme religieux par : 
  • La mise en place de fermes FAGROE (fermes agroécotouristique) ;
  • Le lancement de deux programmes phares : 
  • PPTR (Programme spécial de Promotion du Tourisme Religieux) : ce programme mobilisera un investissement de base qui viendrait des foyers religieux cibles par le biais des contributions de masse des fidèles. Le secteur touristique privé travaillera ensuite à mettre en œuvre cette attractivité selon les opportunités commerciales qui s’offriront ;

PHRAS (Programme de Hub Régional Aérien au Sénégal) : c’est un programme inter-Etats très ambitieux qui nécessitera en priorité des quotes-parts négociées et l’engagement du secteur privé sous régional avec l’appui des banques régionales de développement comme la Banque Africaine de Développement. 

4 - LA VALORISATION DU PATRIMOINE NATIONAL, DE LA CRÉATION ARTISTIQUE ET LITTÉRAIRE

  • Nous accompagnerons efficacement les entreprises nationales dans la création, la production, la diffusion et l’archivage des œuvres par la mise en place de mécanismes de financement et l’actualisation de ceux déjà existant : Fonds pour la Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (FOPICA), Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU), Fonds d’Aide à l’Edition, Fonds de soutien aux manifestations culturelles ;
  • Nous lancerons un grand programme en faveur de la création de contenus culturels numériques en mettant l’accent, par exemple, d’une part sur les arts graphiques, photographiques et cinématographiques, et d’autre part sur les musiques traditionnelles et modernes ; 
  • Nous renforcerons les structures décentralisées (centres culturels régionaux) pour une meilleure couverture du territoire national ;
  • Nous inciterons les collectivités locales à créer des centres socio-culturels dotés des bibliothèques communales et scolaires sur les fonds de dotation des communes et la coopération ; 
  • Nous encouragerons davantage, en lien avec l’enseignement supérieur, les Unités de Formation et de Recherches (UFR) ayant des sections artistiques et culturelles et accompagnerons le financement de la recherche scientifique notamment pour les fouilles archéologiques.

5 - L’ARTISANAT UN PILIER IMPORTANT DE NOTRE POLITIQUE DE SUBSTITUTION DES IMPORTATIONS

  • Nous adopterons les réformes inscrites dans le programme communautaire de l’UEMOA en matière d’artisanat ;
  • Nous réviserons les textes statutaires, réglementaires et le cadre législatif qui organisent le secteur de l’artisanat ;
  • Nous mettrons en place un fonds d’appui du secteur de l’Artisanat (FASA) d’un montant de 5 milliards par an pour le renforcement des capacités techniques et managériales des acteurs ainsi que la modernisation des outils de travail et l’innovation ;
  • Nous intégrerons dans les procédures de la commande publique, l’obligation de faire appel à l’artisanat 100% « made in Sénégal » afin d’augmenter la part de marché des artisans dans la commande publique et de leur permettre de se formaliser ;
  • Nous fusionnerons les agences intervenant autour du secteur de l’artisanat, comme l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO) et l’Agence pour le Développement de l’Artisanat (APDA), et un contrat de performance sera signée avec la nouvelle entité ;
  • Nous créerons des zones d’activités artisanales (ZODAR), des zones d’exposition et de commercialisation de produits artisanaux (ZECA) dans les 46 départements du pays ;
  • Nous renforcerons les capacités techniques dans les 120 corps de métiers de l’artisanat par un système de formation, de perfectionnement soutenu et d’apprentissage pour permettre aux artisans d’être plus compétitifs.

POUR UN SPORT COMPÉTITIF, INSTRUMENT DE SOCIALISATION ET VITRINE DIPLOMATIQUE ET TOURISTIQUE

Sport, tourisme

Le sport constitue un secteur en constante mutation relative à l’évolution des sociétés et des défis sur lesquels nos gouvernements doivent réfléchir. Au Sénégal, comme partout dans le monde, l’organisation sportive a évolué au fil du temps ; d’où la nécessité d’asseoir une gestion méticuleuse et experte basée sur une politique sportive bien articulée autour de différents segments avec un plan de financement clairement défini. Malgré toutes ces évolutions, de nouvelles réformes s’imposent en vue d’une meilleure organisation et une meilleure gestion du sport sous toutes ses formes.
Pour surfer dans la vague de succès du sport sénégalais ces dernières années et du football en particulier, nous nous engageons à maintenir le cap d’un sport compétitif, instrument de socialisation et vitrine diplomatique et touristique.

1 - LA RÉFORME ET LA GOUVERNANCE DU SPORT

  • Nous mettrons en place le code du sport pour doter le secteur sportif sénégalais d’un cadre législatif prenant en compte les préoccupations liées à la pratique. Ceci passera par :
    • La refonte de la Charte du sport de 1984 ;
    • L’abrogation, la modification et la création de textes règlementant les aspects liés à la formation, aux infrastructures sportives, au sport de haut niveau; au sport pour tous, à la prise en charge du dopage, du numérique et du financement du secteur;
  • Nous mettrons en place un cadre juridique adéquat permettant aux infrastructures sportives de générer des ressources et de les réutiliser pour leur entretien et leur maintenance ;
  • Nous mettrons en place une agence de développement et de promotion du sport afin de développer les infrastructures sportives et les clubs sportifs, former les entraineurs et les athlètes et promouvoir le sport auprès de la population ;
  • Nous mettrons en place un fonds national de développement du sport pour accompagner le sport et compléter les limites inhérentes aux budgets de l’État. Ce fonds sera alimenté par les taxes de droits de télévision, de la loterie, du sponsoring, des casinos etc. ;
  • Nous revaloriserons l’Éducation Physique et Sportive (EPS) et lui donnerons sa véritable place dans le système éducatif sénégalais compte tenu de sa contribution à la formation complète des élèves en sauvegardant leur équilibre. Pour ce faire nous reverrons les dispositions actuelles :
  • Nous rendrons effectif et systématique la pratique de l’EPS à l’école par le respect du volume horaire en vigueur à travers une circulaire ou tout autre acte réglementaire ministériel ; 
  • Nous abrogerons le décret n°2014-632 du 07 mai 2014 fixant les crédits horaires et les coefficients dans l’enseignement moyen général en faisant revenir celui du n°73-896 fixant les crédits horaires comme suit :
  • Au niveau du cycle moyen : il faut trois (03) heures hebdomadaires de cours réparties en une séance longue de deux (02) heures et une séance courte d’une (01) heure ;
  • Au niveau du cycle secondaire : quatre (04) heures hebdomadaires réparties en deux séances de deux (02) heures chacune.
  • Nous ouvrirons des départements de Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) dans toutes les universités afin de participer à la résorption du nombre insuffisant d’enseignants d’EPS. Actuellement, seulement 3 structures (INSEPS, CNEPS et STAPS de l’UGB) en forment, alors que le déficit demeure ;
  • Nous améliorerons les contenus d’enseignements et la supervision des enseignants par l’intégration de modules en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives dans la formation des inspecteurs généraux de l’éducation et de la formation (IGEF) à la FASTEF ;
  • Nous redynamiserons le Sport Scolaire et Universitaire. Pour ce faire, nous ferons suite au décret n° 2021-1594 relatif à la création de la fédération sénégalaise du sport scolaire et du sport universitaire par la mise en œuvre des arrêtés n° 23250 et n°23351 du 11 août 2022 portant statuts desdites fédérations par :
  • L’achèvement du processus de mise en place des ligues académiques scolaires et des ligues universitaires conformément à la réglementation ;
  • L’accentuation de l’organisation des championnats nationaux scolaires ;
  • La reprise de l’organisation d’un festival national scolaire chaque 2 ans ;
  • La reprise de l’organisation du championnat national universitaire chaque année (le dernier CNU date de 2013 au stade L.S. SENGHOR) ;
  • La mise en place de lycées sportifs au niveau des futurs pôles régionaux de développement conformément à la charte de la déconcentration (il n’existe qu’un projet pour le lycée Delafosse) ;
  • Nous développerons les installations sportives de proximité pour permettre à la population de renouer avec les activités sportives depuis le bas âge et assurer une continuité. Ceci passera par des installations d’espaces multifonctionnels permettant d’accueillir plusieurs disciplines dans un seul espace :
  • Au niveau des établissements scolaires (Élémentaire, collège, lycée) par l’exploitation des espaces libres dans les établissements scolaires pour la construction de terrains multisports englobant par exemple le basketball, le volley, le handball, le mini foot, etc.
  • Au niveau des établissements universitaires par la dotation d’installations sportives pour assurer la continuité de la pratique du sport déjà entamé lors du cursus scolaire ;
  • Au niveau des quartiers par l’installation de parcours et agrès destinés à développer les capacités et de parcs de fitness en extérieur permettant aux citoyens de faire facilement et librement de l’exercice à ciel ouvert ;
  • Au niveau des communes, départements et régions par : 
  • La construction de gymnases permettant la pratique de sports divers notamment le basketball, le handball, le volleyball, le foot salle, les arts martiaux, la lutte gréco romaine, la boxe, la gymnastique etc. Les stades régionaux seront aménagés pour accueillir ces types d’infrastructures (Ex : Stade Lamine Gueye, Elimanel Fall, Stade Amitié, Lat Dior, etc.)
  • L’aménagement d’espaces sablonneux pour le beach-soccer, le beach-volley et la lutte traditionnelle, dont la plupart des entrainements se font dans les établissements scolaires ;
  • La construction de piscines pour doter chaque capitale régionale au moins d’une piscine. Des cours de natation seront intégrés dans les programmes scolaires.
  • Nous promouvrons la création d’un club majeur multisports dans chaque capitale régionale, soutenu fortement par les collectivités territoriales et du conseil régional afin de :
  • Favoriser le sentiment d’appartenance des populations permettant d’accroitre la capacité exceptionnelle de mobilisation des supporteurs ;
  • Faciliter la professionnalisation des clubs qui pourront concentrer les subventions régionales et mobiliser les populations à chacune de leurs rencontres sportives ;
  • Faire la promotion de nos régions en améliorant leur connaissance par l’ensemble des Sénégalais.
  • Nous assurerons la mise à disposition, des espaces sportifs nécessaires, des équipements spécifiques, des moyens humains, d’entraînements, de formations et de ressources appropriés, ainsi que l’octroi de subventions en vue de contribuer aux financements des activités des clubs sportifs des personnes handicapées et de soutenir les fédérations para sports dans la réalisation de leurs projets ;
  • Nous ouvrirons des centres de développement technique, et travaillerons au développement du para sport au Sénégal, ainsi qu’à la mise en place de conditions de préparation technique, physique, athlétique et mentale des para athlètes sénégalais, en vue de la participation à des compétitions nationales et internationales.

2 - LE SPORT DE PERFORMANCE, UNE VITRINE TOURISTIQUE

Nous mettrons en place une mutuelle pour les sportifs licenciés avec une obligation d’adhésion des pratiquants comme exigence aux structures sportives. Ceci sécuriserait d’une part les sportifs, motiverait les parents à autoriser leurs enfants à la pratique du sport qui ne serait plus un risque de coûts médicaux supplémentaires.Cette mutuelle servira aussi à financer des projets pour les sportifs de haut niveau à la retraite en plus de gérer la pension des souscripteurs éventuels. Il s’agira d’apporter un financement remboursable aux projets rentables que les sportifs veulent promouvoir dans leur espace (salles de fitness, centres de formation, etc.) ;

  • Nous créerons 5 pôles espoirs : Nord, Sud, Est, Ouest et Centre pour un développement durable du sport de performance dans toutes les disciplines sportives. Ce système de pôle permettra d’installer une concurrence saine entre les différents pôles, ce qui serait profitable pour le sport d’élite ;
  • Nous créerons des lycées d’Excellence du sport-études pour allier réussite scolaire pour un avenir radieux et réussite sportive. Dans ce cadre, nous identifierons et sélectionnerons un certain nombre de disciplines et leur octroierons un créneau horaire par niveau dès le primaire ;
  • Nous favoriserons la reconversion des sportifs de haut niveau. Il sera question de : 
    • Proposer des formations dans le sport : métier d’entraineur, d’arbitre, maitre-nageur, animateur, professeur de judo, de karaté, de taekwondo, jockey, etc. ;
    • Proposer des bourses et modules de formation dans d’autres métiers en fonction de leurs potentialités ;
    • Mettre en place un bureau de recherche de postes de manager dans un club sportif, de gymnastique, de magasins d’article de sport, gestionnaire d’une équipe sportive, etc. ;
    • Signer une convention pour le recrutement dans les sociétés nationales et les entreprises à capitaux d’État majoritaires ; 
    • Soutenir les entreprises mises en place par les sportifs en reconversion. 
  • Nous mettrons en place des pôles de sport d’élite avec un choix de disciplines pour haute compétition pour ériger des centres de performance ou pôles d’élite pour certaines disciplines ;

Nous favoriserons la recherche scientifique sur les sportifs sur différents aspects de la pratique sportive : la physiologie du sport, la psychologie du sport, la nutrition du sportif, les blessures et la rééducation et les technologies sportives Pour ce faire, nous construirons un Centre médico-sportif au niveau du CNEPS de Thiès et accompagnerons l’INSEPS à mettre en place un laboratoire de recherche ;

  • Nous construirons des infrastructures sportives multidisciplinaires et durables dans chaque région du Sénégal en créant des emplois locaux pour leur gestion et en améliorant la santé des populations dans leur financement (nouvelles taxes sur les ressources pétrolières et gazières, les ventes de boissons gazeuses, le tabac, l’alcool et les niveaux de pollution des entreprises);
  • Nous faciliterons la recherche de financement pour les fédérations et la négociation de contrat multi-événementiels et sportifs avec les entreprises sponsors et les télévisions.

Les autres axes

Palais 1

RENOUVEAU INSTITUTIONNEL ET ENGAGEMENT AFRICAIN

ENDOGÉNÉISATION DE L’ÉCONOMIE ET SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

CAPITAL HUMAIN ET QUALITÉ DE VIE

INNOVATION, TECHNOLOGIE ET INFRASTRUCTURES DURABLES

SÉCURITÉ NATIONALE ET RAYONNEMENT INTERNATIONAL

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