AXE 4 - INNOVATION, TECHNOLOGIE ET INFRASTRUCTURES DURABLES

POUR UNE RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET UNE INNOVATION TECHNOLOGIQUE LEVIER DU DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE

Recherche scientifique et innovation, Économie numérique.

Le système national de recherche scientifique et d’innovation ne génère pas suffisamment de valeurs pour s’autofinancer ou s’affranchir du budget de l’État. La recherche scientifique au Sénégal est tributaire du budget de l’État et de ses bailleurs pour l’essentiel. Aussi, en se tournant vers des problématiques non-prioritaires pour le pays, il se déconnecte en même temps des chaines de valeurs de l’économie nationale. Cela est peut-être dû aux financements des bailleurs de fonds qui couvrent, pour l’essentiel, leurs propres projets d’investissement. Il se pose aussi clairement un problème de transfert des résultats de la recherche appliquée aux acteurs économiques pour la création de valeurs ajoutées. Le secteur du numérique qui se nourrit d’innovations technologiques en permanence, représente un des principaux moteurs de développement du Sénégal par sa contribution à la croissance du PIB supérieure à 10% environ. C’est pourquoi, nous accordons une importance primordiale à ce secteur qui doit accélérer le développement socio-économique.

1 - LA RÉORGANISATION DU SYSTÈME NATIONAL DE RECHERCHE, UNE PRIORITÉ ABSOLUE

  • Nous créerons un Conseil National de coordination et de concertation sur les questions de recherche et d’innovation technologique. Il jouera un rôle clé dans la redéfinition sur une base pluriannuelle, des domaines prioritaires de recherche pour notre pays ;  
  • Nous mettrons en place une politique nationale de science, technologie et innovation, adossée à une loi d’orientation de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (LORSI) pour sa mise en œuvre ;
  • Nous réformerons et renforcerons l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée (ANSRA) pour en faire un puissant instrument de valorisation des résultats de la recherche et dont l’une des principales missions serait d’étudier sur les plans technique, socio-économique, juridique et financier, les modalités pratiques d’exploitation, à des fins productives de tous les résultats de la recherche. L’ANSRA constituera également une passerelle entre le milieu de la recherche et le secteur privé ;
  • Nous mettrons l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) et l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) sous la tutelle du Ministère en charge de la recherche afin d’unifier la chaîne de décision.

2 - L’AMELIORATION DE LA GOUVERNANCE, DU FINANCEMENT ET DE LA CONSTRUCTION D’INFRASTRUCTURES DE RECHERHE ET D’INNOVATION

  • Nous réaliserons une cartographie de la recherche et de l’innovation et créerons/renforcerons des structures nationales de recherche sur les domaines prioritaires en Science, Ingénierie, Technologie et Innovation (SITI) ;
  • Nous mettrons en place des programmes nationaux de recherche alignés sur les besoins du pays et les infrastructures dédiées ; 
  • Nous mettrons en place un programme de modernisation des Infrastructures et d’Équipements pour la Recherche et l’Innovation (PMIERI) ;
  • Nous renforcerons les prérogatives du  Fond d’impulsion pour la recherche scientifique et technologique (FIRST) qui sera un fond autonome, doté d’un conseil d’administration avec une gouvernance transparente ; 
  • Nous impliquerons le secteur privé dans la définition, l’élaboration est la réalisation de programmes prioritaires de recherche, afin de les amener à contribuer au financement et à valoriser les résultats de la recherche et à contribuer à la démultiplication des prototypes des innovateurs ;

3 - LE CADRE NORMATIF DE L’ECONOMIE NUMÉRIQUE

  • Nous œuvrerons à la mise à jour et à l’harmonisation des cadres normatifs relatifs à l’économie numérique (UEMOA, CEDEAO) et à la confection d’un projet commun de protection des usagers africains du numérique, à l’image de ce que certains pays européens ont fait pour le règlement général sur la protection des données RGPD relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel.
  • Nous favoriserons la mise en place de Datacenter souverains, publics et privés, connectés à très hauts débits sur internet avec des tarifs d’hébergement compétitifs par rapport à l’offre internationale ;
  • Nous pérenniserons l’interopérabilité des réseaux, services et applications numériques au sein de l’Administration ; 
  • Nous combattrons la cybercriminalité et promouvrons la cybersécurité ; 
  • Nous recenserons le patrimoine numérique de l’Etat et renégocierons les contrats de concession y afférents dans l’intérêt du peuple sénégalais ;
  • Nous mettrons en place un cadre de mutualisation des infrastructures publiques numériques ;
  • Nous renforcerons les textes de loi pour apporter les garanties de sécurité et de protection des données des patients dans le cadre du programme de digitalisation de la santé ;
  • Nous adopterons une loi incitative d’utilisation des solutions cloud locales et d’hébergement des données sensibles des entités dites d’importance vitale au sein du territoire ;
  • Nous doterons le Sénégal :
  • D’une administration publique digitalisée et performante capable de relever les défis de la nouvelle économie et ses conséquences sur la société. Il s’agira de capitaliser sur les acquis pour consolider la confiance du citoyen sénégalais, la sécurité (juridique, économique et sociale) et la pérennité du système économique ;
  • D’un système de cybersécurité et cyberdéfense aux standards mondiaux capable de faire face à toute menace « cyber » qu’elle soit locale ou globale ;
  • D’un cadre incitatif et sécurisé pour l’entreprenariat numérique afin de permettre l’éclosion d’un écosystème national performant, prioritaire sur la commande nationale et capable de prendre en charge la demande en produits et services numériques des autres secteurs de l’économie nationale.

POUR DES INFRASTRUCTURES ADAPTÉES, SÛRES, RÉSILIENTES, DURABLES ET À MOINDRE COÛT

Infrastructures et transport.

Les infrastructures de transport sont essentielles dans le processus de développement d’un pays. Le Sénégal à l’instar de plusieurs pays a fait le choix d’investir dans la construction d’infrastructures pour assurer la mobilité de la population (le Train Express Régional, le BRT, des autoroutes, etc.). Malgré les efforts consentis, le niveau de développement du réseau routier, son état d’usure, l’insuffisance de l’offre de services de transport public urbain ainsi que la vétusté du parc automobile sont identifiées comme des freins au développement du pays. Notre pays souffre aussi d’un énorme déficit d’infrastructures (routes, chemins de fer, ports, aéroports et grands ouvrages hydrauliques), de coûts de transport et de longs délais d’acheminement des marchandises. Ainsi, il est nécessaire de réorganiser le secteur des infrastructures (administration, entretien et exploitation des réseaux, nouveaux projets), de doter notre pays d’infrastructures sûres, résilientes, durables et à moindre coût.

1 - LA REMISE À NIVEAU, LA RÉADAPTATION ET LA CONSTRUCTION D’INFRASTRUCTURES MAJEURES

  • Nous nous engageons à mettre à niveau, réadapter et construire des infrastructures de transport intégrées en prenant en compte les aspects environnementaux, d’assainissement et de consultation des parties prenantes etc. Ainsi, nous construirons :
  • Des autoroutes, routes nationales (2×2) reliant chaque capitale de pôle économique de développement ;
  • Une gare ferroviaire dans chaque capitale de pôle économique de développement ;
  • Un aéroport dans chaque capitale de pôle économique de développement ;
  • Des ports régionaux pour désengorger les autres réseaux.
  • Nous promouvrons une politique de planification et de réalisation des infrastructures dans le cadre du développement des pôles régionaux ;
  • Nous renégocierons les contrats d’exploitation et de maintenance des infrastructures ;
  • Nous favoriserons la création de firmes d’ingénierie pour l’inspection des infrastructures et promouvrons des programmes de formation à la planification, la réalisation, l’exploitation et l’entretien des infrastructures ;
  • Nous réformerons le code des marchés publics et appuierons les entreprises sénégalaises par : 
  • L’intégration dans tous les marchés publics des clauses d’employabilité de la main d’œuvre et de l’expertise locales ; 
  • L’accompagnement des entreprises privées nationales dans les gros projets d’infrastructures ;
  • La prévision dans les contrats, des clauses qui permettent d’embarquer les entreprises nationales dans les projets stratégiques.
  • Nous mettrons en place un transport multimodal en intégrant le réseau routier, ferroviaire, maritime et aéroportuaire ;
  • Nous mettrons en place des programmes d’enseignement et de formation pour assurer la planification, la réalisation, l’exploitation et l’entretien des infrastructures ;
  • Nous mettrons en place un dispositif de suivi, d’entretien et d’exploitation des infrastructures existantes à travers la mise en place d’outils numérisés, développés et centralisés pour chaque type d’ouvrage ; 
  • Nous mettrons à disposition de toutes les directions des manuels d’inspection, d’entretien et d’exploitation des infrastructures ; 
  • Nous développerons des contrats-cadres avec des entreprises régionales pour les interventions de maintenance de moindre envergure ;
  • Nous favoriserons la création de firmes d’ingénierie évoluant dans l’inspection des infrastructures ;
  • Nous renégocierons les contrats d’exploitation et de maintenance des infrastructures routières et ferroviaires.

2 - LA SÉCURITE DU TRANSPORT ROUTIER POUR DIMINUER LA MORTALITÉ

  • Nous mettrons en place des formations et titres professionnels concernant les transports de marchandises et de voyageurs. Ces formations mettront également en relief les contenus pédagogiques orientés vers la connaissance du véhicule, de la réglementation (heures de conduite, heures de repos, bilan de santé, etc.) ; 
  • Nous lancerons des campagnes massives de sensibilisation assorties d’un système de contrôle et de sanction : spots publicitaires, stages de sensibilisation, etc. ;
  • Nous formerons des enseignants de la conduite et de la sécurité routière en remplacement du moniteur dont l’action est juste réduite à l’enseignement de la conduite ;
  • Nous introduirons l’éducation à la sécurité routière dans les établissements scolaires : l’éducation à la sécurité routière doit être un Continuum Éducatif, c’est-à-dire une éducation tout au long de la scolarité de l’enfant dans les écoles et dans les daaras du Sénégal ; 

Environnement :

  • Nous remettrons à jour la signalisation verticale et horizontale, avec un Programme national de réalisation des marquages au sol sur l’ensemble du réseau routier, comme les traçages des lignes (rive, continue, discontinue, et flèches directionnelles etc..) et la pose des panneaux de signalisation afin de prévenir les risques ;
  • Nous mettrons en place des chicanes assurant la sécurité des usagers en vélo et en cyclomoteurs ;
  • Nous installerons des caméras de surveillance dans les axes routiers  les plus fréquentés et  aménagerons des aires de repos sur les tronçons routiers ;
  • Nous mettrons en place un système de 2 x 2 voies pour les routes nationales et lutterons contre les occupations anarchiques des voies publiques ; 

Véhicule

  • Nous établirons un système de limiteur de vitesse pour les conducteurs de véhicules lourds (camions et autobus) en conservant le plombage ;
  • Nous exigerons des véhicules affrétés aux transports de voyageurs et de marchandises, une visite technique tous les ans ;
  • Nous créerons dans chaque pôle régional un centre régional de vérification mécanique des véhicules (visite technique) ;
  • Nous mettrons en place le dispositif technique lock (transport containeur) ;
  • Nous imposerons les disques chronotachygraphes aux poids lourds ;
  • Nous assurerons un contrôle rigoureux des accessoires obligatoires pour les véhicules (triangle, gilets haute visibilité, extincteurs, boite pharmacie, lampe Torche, etc.) ;
  • Nous déterminerons les endroits « accidentogènes » à partir du système de remontée des accidents, analyserons les causes et mettrons en place des actions correctives. Des ambulances médicalisées seront positionnées à des axes stratégiques;
  • Nous accélérerons le renouvellement du parc automobile national avec des mesures d’accompagnement (financières, règlementaires et administratives) accordées aux 

Organisation : 

  • Nous mettrons en place un Programme Décennal de Sécurité Routière (PDSR). Il sera dans un document consigné avec un plan d’action qui servira de tableau de bord à l’ensemble des acteurs à l’échelle nationale ;
  • Nous réformerons les procédures d’inscription, des Examens Théoriques Généraux (ETG) ou code et des épreuves pratiques de la conduite ;
  • Nous définirons un programme national de formation pour l’éducation à une mobilité citoyenne ;
  • Nous promouvrons la mise en place d’auto-écoles et rendrons obligatoire le passage par les auto-écoles avec un minimum d’heures de cours avant le passage des examens de permis ;
  • Nous intégrerons dans le code criminel les infractions liées à la conduite d’un véhicule (alcool au volant, drogue ou médicaments, délits de fuite) ;
  • Nous créerons un Centre National d’Information Routière (CNIR) permettant de disposer d’un système de collecte des données et d’une analyse de la situation (causes et lieux à risque) ;
  • Nous mettrons en place un relevé d’information automobile avec l’ensemble des sociétés d’assurance : un document obligatoire pour la souscription de police d’assurance automobile ;
  • Nous ferons de la sécurité routière une cause nationale.  A cet effet, nous renforcerons les pouvoirs et donnerons des moyens suffisants aux structures existantes notamment l’ANASER, la DTR, entre autres
  • Nous dématérialiserons le système de contrôle, de verbalisation et de paiement des amendes ;
  • Nous ferons appliquer avec rigueur tous les textes et législations déjà mis en place en s’appuyant sur les brigades d’interventions déjà proposées sur les livrables du transport routier et ferroviaire ; 
  • Nous augmenterons le dispositif d’intervention d’urgence en cas d’accident en renforçant dans chaque pôle régional les SAMU, les pompiers et les policiers ; 
  • Nous créerons une banque centrale de données routières (BCDR) regroupant toutes les données du secteur pour une bonne compréhension et aide à la prise de décision ; 
  • Nous mettrons en place des partenariats avec des organismes internationaux tels que IRAP (Programme International d’Évaluation des Routes), PIARC (l’Association mondiale de la route), etc… afin de bénéficier d’un accompagnement technique, de formation des acteurs et de s’inspirer de ce qui fonctionne ailleurs.

3 - LA RESTRUCTURATION ET LE DÉVELOPPEMENT DU TRANSPORT ROUTIER POUR FACILITER LA MOBILITÉ DES BIENS ET DES PERSONNES

  • Nous mettrons en place une brigade de surveillance du réseau routier, de la voie publique et de vérification du respect des cahiers de charges liés à la licence de transport ;
  • Nous renouvellerons le parc automobile national en mettant en place une prime à la casse pour récupérer les anciennes voitures qui ne respectent plus les normes ;
  • Nous mettrons en place une gestion intégrée des titres de transport (site internet, carte d’abonnement interconnectée, application, tickets journaliers ou hebdomadaires, etc.). Nous modulerons la tarification en fonction des heures ; 
  • Nous mènerons des politiques de désenclavement des zones et régions périphériques ;
  • Nous remplacerons les pistes rurales par des routes bitumées (en relation avec le secteur des infrastructures) ;
  • Nous augmenterons les transports routiers de masse sur l’ensemble du territoire sénégalais avec un renouvellement et un renforcement de la flotte nationale (Sénégal Dem Dikk) ;
  • Nous développerons la gestion du transport au niveau des régions par la collectivité régionale (pôle régional) ;
  • Nous créerons un réseau routier communautaire et limiterons les contraintes de circulation dans la sous-région ;
  • Nous proposerons à la CEDEAO la dématérialisation et la centralisation des documents de transit inter-états pour rendre efficace et rationnel les contrôles routiers afin de sécuriser et de fluidifier la circulation ; 
  • Nous créerons des centres de Véhicules Hors d’usage (VHU / Casse) ;
  • Nous mettrons en place des corridors reliant hinterland et villes portuaires, moderniserons les existants et harmoniserons les règlements tout au long des corridors.

4 - LE DÉVELOPPEMENT DU TRANSPORT MARITIME

  • Nous relancerons le projet des Bateaux-Taxis ;
  • Nous ferons du Sénégal un hub régional en luttant contre la congestion portuaire en créant un terminal multifonctionnel au port de Carabane comme celui de Ndayane pour y faire décharger des bateaux conteneurs ;
  • Nous créerons avec la coopération des pays frontaliers des lignes maritimes régionales et sous-régionales : Dakar-Mauritanie – Dakar Gambie – Ziguinchor – Guinée, Dakar – Cap Vert ;
  • Nous augmenterons la flotte maritime de la liaison Dakar- Ziguinchor et créerons celle de Dakar Saint-Louis ;
  • Nous créerons un lycée maritime technique (CAP, BTS, etc.) dans une zone navigable ; 
  • Nous augmenterons la flotte fluviale pour appuyer le bateau « Bou EL MOGDAD » et assurerons la liaison Dakar – Foundiougne ;
  • Nous simplifierons les procédures administratives pour fluidifier le passage portuaire ;
  • Nous dresserons des perspectives en pérennisant les infrastructures existantes, en encourageant le report modal et en assurant la stabilité sociale ; 
  • Nous renforcerons le caractère multimodal des ports afin de développer des liaisons avec l’hinterland en faisant la jonction des dessertes ferroviaires et fluviales des ports : mailler tous les ports avec des dessertes ferroviaires 2 x 2 voies jusqu’au Mali ;
  • Nous baisserons les taxes de manutention afin d’éviter que les navires changent de port de destination en faveur de la Gambie compromettant ainsi la compétitivité des ports sénégalais.

5 - LE DEVELOPPEMENT DU TRANSPORT AERIEN POUR UNE OUVERTURE AU RESTE DU MONDE

  • Nous créerons des aéropôles autour des aéroports internationaux de Saint-Louis, de Diass et de Ziguinchor. Chaque aéropôle sera constitué d’un complexe industriel (installations de maintenance aéronautique), de centres de formation aéronautique (lycée technique à vocation aéronautique) et d’installations ludiques et commerciales ;
  • Nous promouvrons le transport aérien domestique par la création d’une filiale d’Air Sénégal S.A dont le business model sera axé sur des vols à bas coûts à vocation intérieure intitulée Air Sénégal Express. Sa création sera ouverte au privé national. Il sera un outil de désenclavement et de promotion économique et social ;
  • Nous promouvrons le fret aérien à l’export avec des exonérations pour les produits halieutiques, agricoles et artisanaux. Il s’agira d’utiliser le transport aérien de marchandises comme vecteur de promotion et de commercialisation du savoir-faire sénégalais et des ressources nationales.

Les autres axes

Palais 1

RENOUVEAU INSTITUTIONNEL ET ENGAGEMENT AFRICAIN

ENDOGÉNÉISATION DE L’ÉCONOMIE ET SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

CAPITAL HUMAIN ET QUALITÉ DE VIE

INNOVATION, TECHNOLOGIE ET INFRASTRUCTURES DURABLES

SÉCURITÉ NATIONALE ET RAYONNEMENT INTERNATIONAL

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